À Charles Spon, le 18 juin 1652, note 24.
Note [24]

Mme de Motteville (Mémoires, page 436) :

« La rage du peuple et la colère des princes fut grande quand ils virent l’effet de cette négociation. Les bourgeois de Paris témoignaient de l’amour aux ennemis du roi et de la haine à ses amis ou à ceux qui cessaient d’être ses ennemis, tant cette ville était alors éloignée des sentiments que de bons sujets doivent avoir pour leur souverain. Lorsque le duc de Lorraine était arrivé dans cette ville mutine et qu’il avait entendu les cris de joie que le peuple jetait à son arrivée, il avait dit qu’il n’eût jamais cru pouvoir entrer dans Paris comme ennemi du roi et y être aussi bien reçu qu’il l’était. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 juin 1652, note 24.

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(Consulté le 19/04/2024)

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