Annexe : Avis critiques sur les Lettres de Guy Patin : Voltaire, Sainte-Beuve, Nisard, Pic, Mondor, Jestaz, Capron, note 24.
Note [24]

Citation qu’il convient de remettre dans son contexte (Préface de l’édition Bulderen, 1705, dont je me suis servi pour établir la nôtre) :

« Qui {a} est jamais si bien entré dans les différents caractères des hommes ? où a-t-on vu des portraits si naturels ? qui a peint la vertu de si belles couleurs ? et qui a si bien découvert toute la difformité du vice ? Les grands, qui disent des flatteurs, tu m’aduli, mà tu mi piace, {b} commenceront à s’en défier, et le peuple qui sait lire, trouvera assez de secours dans ces Lettres pour se garantir de l’artifice des hypocrites. {c} Le prix des ouvrages posthumes est toujours relevé dans les préfaces, celle-ci fait le contraire, le mérite de l’auteur est si singulier et si rare qu’il ne peut être connu que par lui-même, on ne peut pas en donner une véritable idée, quand on dirait même que jamais homme n’a été si universel, et qu’il est le seul philosophe qui ait été savant dans la science du monde. »


  1. « Qui, mieux que Guy Patin, ».

  2. « Tu me flattes, mais tu me fais plaisir » (dicton italien).

  3. V. l’Épilogue de cette annexe pour ce que je pense de l’hypocrisie de Guy Patin.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : Avis critiques sur les Lettres de Guy Patin : Voltaire, Sainte-Beuve, Nisard, Pic, Mondor, Jestaz, Capron, note 24.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8037&cln=24

(Consulté le 29/03/2024)

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