Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 7 manuscrit, note 24.
Note [24]

« il exerçait la médecine gratuitement ».

V. notes :

  • [29], lettre 549, pour la création du parlement de Metz en 1633 ;

  • [8], lettre 20, pour son inauguration sanglante, par l’exécution de François Alfeston, accusé de complot contre le cardinal de Richelieu, et pour Châlons-sur-Marne, que le manuscrit du Borboniana a ici partiellement confondu avec Chalon-sur-Saône.

La première notule {b} de cette note [8] de la lettre susdite lève un coin de voile sur la famille de François Alfeston ; mais les recherches approfondies que Pierre Horguelin a menées dans les archives et publiées sur Le blog de Collesson Horguelin de Châlons en Champagne (consulté le 9 janvier 2020) le précisent fort utilement.

  • « Les Alfeston sont issus des Elphinstone d’Écosse. John Elphinstone accompagne son frère William, évêque d’Aberdeen, dans une mission auprès du roi de France Louis xi. “ Saisi par la douceur du ciel et du soleil de France […] il élit domicile en ce pays […] et s’attribue plusieurs résidences (sedes en latin) avec honneur et profit. ” Ces résidences se situent en Champagne, à Mutigny-lès-La Chaussée, au bord de la Marne, et à Francheville, au bord de la Moivre, où les Alfeston possèdent les droits seigneuriaux sur le moulin à eau appelé “ Moulin Macabre, dit Moulin Joyeulx ”. Ils ont également une résidence à Châlons, à l’enseigne de “ La Corne au Cerf ”, au marché au blé. »

  • Le médecin Pierre i Alfeston et son épouse, née Madeleine Clément, étaient les grands-parents de François, né (vers 1600) de l’union de leur fils Pierre ii, avocat et bailli de Châlons (de 1607 à 1624), avec Barbe Dombasle. Aucun Alfeston (ou Alpheston) ne figure dans les listes de médecins gradués de Paris et de Montpellier établies par Baron et Dulieu.

Nicolas Bourbon était donc fort bien renseigné sur les protagonistes des grandes affaires politiques qui avaient récemment secoué sa Champagne natale.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 7 manuscrit, note 24.

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(Consulté le 19/04/2024)

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