À Charles Spon, le 26 avril 1658, note 25.
Note [25]

« quoiqu’il en ait écrit d’autres en nombre presque infini. »

Les deux ouvrages de Melchior Sebizius mentionnés par Guy Patin étaient :

  • Disputatio de Variolis et Morbillis Prima : Continens ονομαστολογιαν : in qua Variolarum et Morbillorum nomina, nominumque rationes traduntur : obiter etiam et pro re nata quædam de Varis, maculis corporis, vocibus exanthematum, ecthymatum et ecphymatum, pustulis item quibusdam aliis adsperguntur…

    [Première Thèse sur la Variole et la Rougeole, contenant l’étymologie : où sont expliqués les mots variole et rougeole, et les raisons de leur emploi ; en passant et à l’occasion, sont aussi répandues quelques notions sur les vésicules, sur les macules, qu’on appelle exanthème, ecthyma et ecphyma, {a} sur les pustule et quelques autres éruption cutanées…] ; {b}

  • Dissertationum de acidulis sectiones duæ : In quarum priore agitur de Acidulis in genere  in posteriore vero de Alsatiæ Acidulis in specie : Ita adornatæ, ut etiam aliarum thermarum usui, sive bibantur, sive foris applicentur, plurimum inservire queant…

    [Deux sections de thèses sur les eaux acides : la première traite des eaux acides en général ; la seconde, des eaux acides d’Alsace en particulier, préparées de sorte qu’elles soient bien plus utiles que les autres eaux thermales, que ce soit en boisson ou en application externe…] {c}


    1. Le mot ecthyma (du grec thuein, « faire éruption ») est toujours employé pour désigner une irritation « cutanée qui attaque les follicules sébacés et qui est caractérisée par des pustules larges, arrondies, ordinairement discrètes, à base dure et enflammée, auxquelles succède une croûte plus ou moins épaisse » (Littré DLF) ; mais ecphyma (du grec phuein, « croître ») a disparu de la langue médicale et ne figure pas dans l’Œconomia Hippocratis [Lexique hippocratique] d’Anuce Foës.

    2. Strasbourg, Johannes Philippus Mülbius, 1642, in‑4o, relié cinq autres thèses sur le même sujet (ibid. et id. 1642).

    3. Ibid. Wilhelmus Christianus Glaserus, 1627, in‑8o de 713 pages, contenant un total de 32 thèses.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 avril 1658, note 25.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0524&cln=25

(Consulté le 19/04/2024)

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