À André Falconet, le 11 octobre 1660, note 25.
Note [25]

« J’ai imploré de toi deux choses, Seigneur Dieu, ne me les refuse pas avant que je meure : éloigne de moi mensonges et fausseté ; ne me donne, Seigneur, ni richesses ni pauvreté, de crainte qu’étant comblé je ne me détourne et ne dise “ Qui est Yahvé ? ” ou encore, qu’étant indigent, je ne dérobe et ne profane le nom de mon Dieu ; accorde-moi autant de nourriture qu’il m’en faut, etc. » ; variation sur un passage du Livre des Proverbes (30:7‑9) :

Duo rogavi te ne deneges mihi antequam moriar : vanitatem et verba mendacia longe fac a me mendicitatem et divitias ne dederis mihi tribue tantum victui meo necessaria ne forte saturatus inliciar ad negandum et dicam quis est Dominus, et egestate conpulsus furer et peierem nomen Dei mei.

[J’implore de toi deux choses, ne les refuse pas avant que je meure : éloigne de moi mensonge et fausseté, ne me donne ni pauvreté ni richesse, laisse-moi goûter ma part de pain, de crainte qu’étant comblé, je ne me détourne et ne dise « Qui est Yahvé ? » ou encore, qu’étant indigent, je ne dérobe et ne profane le nom de mon Dieu].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 11 octobre 1660, note 25.

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(Consulté le 19/04/2024)

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