Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 9 manuscrit, note 25.
Note [25]

« le plus médisant des genres d’hommes ».

Le distique latin qui précède (dont il existe des variantes) a été attribué à Érasme, ou bien plutôt à un anonyme qui voulait tourner Érasme en dérision :

« Je fus trois fois corbeau, {a} trois fois pie, {b} trois fois lié par une corde, {c} trois fois marqué d’une croix, {d} mais je suis resté tel que j’étais auparavant. » {e}


  1. Entièrement noir comme l’habit des ermites augustins (v. note [2], lettre 117).

  2. Noir et blanc comme l’habit des dominicains (ou jacobins, vnotre glossaire).

  3. C’est-à-dire cordelier (franciscain, vnotre glossaire).

  4. Les mathurins (ou trinitaires v. note [2], lettre 55) portaient une robe blanche avec une croix rouge et bleue sur le ventre.

  5. On dit (Furetière) :

    « que l’habit ne fait pas le moine, pour dire que ce n’est pas assez de prendre un habit de moine, il faut aussi vivre selon sa règle. Ce proverbe est ancien, et se trouve dans le Roman de la Rose, et vient de la question qu’on a agitée autrefois, s’il suffisait du noviciat et de l’habit pour être capable d’un bénéfice régulier. Il a été jugé que non, et qu’il faut être profès : ce qu’on doit entendre pour les collations ordinaires, car il en vient plusieurs de Rome pro cupiente profiteri, {i} ce qui oblige seulement à se faire moine dans six mois. »

    1. « dans l’intention de prononcer leurs vœux ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 9 manuscrit, note 25.

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(Consulté le 28/03/2024)

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