À Charles Spon, le 29 avril 1644, note 26.
Note [26]

« au livre 4 de sa Pathologie, que provient de la mauvaise diathèse [disposition, v. note [4], lettre latine 17] de quelque viscère. »

Le chapitre xvi du livre iv de la Pathologie de Fernel (v. note [1], lettre 36) s’intitule Les degrés, causes et signes de la fièvre hectique et commence par cette définition (page 280) :

« La fièvre hectique est une chaleur outre nature, laquelle est premièrement et de soi attachée et résidente en la substance du cœur. Or ayant d’abord attaqué la substance du cœur, qui est le principe de la vie, elle se jette pareillement aussitôt sur la substance des autres parties similaires parce que toute intempérie du cœur se communique aussitôt facilement à tout le reste du corps. »

La fièvre hectique (v. note [8], lettre 98) est continue, sans durée déterminée, caractérisée par des exacerbations qui se manifestent tous les soirs et surtout après les repas ; elle est accompagnée de démangeaisons sur tout le corps et d’un épuisement remarquable des forces (Fournier et Vaidy in Panckoucke).

« Elle a trois degrés : le premier est quand elle consume l’humidité des parties solides ; le second, quand elle dévore leur substance charneuse ; le troisième, quand elle s’attache aux os et les détruit, et alors elle est incurable. Elle fait comme la flamme qui consume d’abord l’huile d’une lampe, puis l’humidité du lumignon, et enfin le lumignon même » (Furetière).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 29 avril 1644, note 26.

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(Consulté le 20/04/2024)

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