Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-6, note 26.
Note [26]

Cicéron, s’adressant à Jules César (son adversaire politique) dans son Plaidoyer pour Ligarius (chapitre xii) :

Nihil est tam populare quam bonitas, nulla de virtutibus tuis plurimis nec admirabilior nec gratior misericordia est. Homines enim ad deos nulla re propius accedunt quam salutem hominibus dando. Nihil habet nec fortuna tua maius quam ut possis, nec natura melius quam ut velis servare quamplurimos.

[Il n’y a rien de si populaire que la bonté, et de toutes tes vertus, nulle n’est plus admirable et agréable que la clémence. C’est en sauvant les hommes que les hommes se rapprochent le plus des dieux. Ta fortune ne possède rien de plus grand que le pouvoir de faire des heureux, et ta nature, rien de meilleur que la volonté de les conserver tels en grand nombre].

Cet article se lit presque à l’identique dans les Diversités curieuses (v. supra note [25]) de Laurent Bordelon (Paris, 1695, sixième partie, page 41).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-6, note 26.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8219&cln=26

(Consulté le 20/04/2024)

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