Furetière :
« L’ellébore noir a été appelé melampodium à cause d’un pasteur nommé Melampe qui le premier, s’en servit pour purger et guérir les filles de Proetus qui couraient sur lui étant enragées. {a} Ses feuilles sont vertes et semblables à celles du platane […]. Il est dangereux même de l’arracher, et il faut manger des aulx et boire du vin pur auparavant pour se garder de ses vapeurs. Ceux d’Anticyre {b} où il croît en abondance appellent ellébore la grande sésamoïde qui a sa graine semblable à l’ellébore et au cartamum, {c} et ils la mêlent avec l’ellébore blanc {d} quand ils veulent purger une personne (Dioscoride). […] L’ellébore noir fait mourir les bœufs, les chevaux et les pourceaux. Le blanc ne leur fait point de mal. » {e}
- V. note [13], lettre latine 255.
- Île de la mer Égée.
- Carthame, v. notule {b}, note [10], lettre de Caspar Hofmann au printemps 1646.
- V. note [30], lettre 156.
- L’ellébore était réputé calmer les esprits troublés.
V. notule {am‑ii}, note [55], lettre 348, pour la comparaison, établie par Eusèbe Renaudot dans son Antimoine justifié…, entre l’ellébore et le tétragone (antimoine putatif) d’Hippocrate. |