À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 27.
Note [27]

« Pour le camphre dans l’épilepsie, ce n’est que pure menterie, ce n’est ni fait ni à faire. »

Camphre {a} (Thomas Corneille) :

« gomme résineuse qui distille d’un arbre {b} extrêmement haut et large. Cet arbre croît aux Indes dans les montagnes maritimes et dans l’île de Bornéo […] Il est excellent pour résister aux venins et à la pourriture, et même pour corriger l’air en temps de peste. Il est aussi diurétique, céphalique et stomachique lorsqu’on le mêle avec d’autres médicaments légèrement astringents. […] Quelques-uns tiennent que l’huile de camphre tirée par distillation a une faculté narcotique. »


  1. Mot d’origine arabe, cafur.

  2. Camphrier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 15 novembre 1657, note 27.

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(Consulté le 20/04/2024)

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