À Charles Spon, le 27 août 1658, note 27.
Note [27]

« ce qui est à moi et ce qui est à toi » ; Platon, dialogue entre Socrate et Glaucon (livre v de La République) :

« [S.] Un État n’est-il pas désorganisé s’il n’y existe pas de sentiment collectif, mais seulement des sentiments individuels, si une moitié de la population est en liesse tandis que l’autre est plongée dans la tristesse quand les mêmes événements arrivent à la cité ou aux citoyens ?
[G.] Certes.
[S.] De telles différences surviennent ordinairement quand on n’est pas d’accord sur l’emploi des termes “ mien ” et “ non mien ”, “ sien ” et “ non sien ”.
[G.] Exactement.
[S.] Et l’État le mieux ordonné n’est-il pas celui où la plus grande partie des habitants appliquent les termes “ mien ” et “ non mien ”, de la même façon aux mêmes choses ?
[G.] C’est tout à fait vrai. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 27 août 1658, note 27.

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(Consulté le 16/04/2024)

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