Annexe : L’ultime procès de Théophraste Renaudot contre la Faculté de médecine de Paris, perdu le 1er mars 1644, note 27.
Note [27]

Lettre de cachet : « lettre cachetée du cachet du roi et signée d’un secrétaire d’État, qui contient quelque ordre, commandement, avis ou autre chose qu’on envoie de la part du roi » (Trévoux). Cet ordre était relatif à un particulier ou à un cas particulier. Contrairement à ce qu’en ont fait les romans du xixe s., les lettres de cachet, dans leur immense majorité, ne contenaient pas des ordres arbitraires d’incarcération, demandée par les familles, des jeunes gens ou des jeunes filles ayant commis un délit ou un crime. En un tel cas, elles n’étaient expédiées qu’après enquête préalable, confiée à l’intendant de la province, ou, à Paris, au lieutenant criminel (R. et S. Pillorget).

Les lettres patentes (ouvertes, v. note [7], lettre 496) étaient l’opposé des lettres de cachet.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : L’ultime procès de Théophraste Renaudot contre la Faculté de médecine de Paris, perdu le 1er mars 1644, note 27.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8008&cln=27

(Consulté le 29/03/2024)

Licence Creative Commons