Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 8 manuscrit, note 27.
Note [27]

V. notes :

  • [124], lettre 166, pour Leonora GaligaIaï, sœur de lait et intime confidente de Marie de Médicis, qui épousa Concino Concini, maréchal d’Ancre ; peu après l’assassinat public de son mari, elle fut condamnée pour sorcellerie et lèse-majesté divine et royale, puis décapitée et son corps brûlé, le 8 juillet 1617 ;

  • [22], lettre 467, pour Lorette (Loreto en Italie), célèbre lieu de pèlerinage voué à la Vierge Marie ;

  • [20], lettre 79, pour Louis Servin, avocat général du Parlement de Paris.

Les autres magistrats du Parlement qui instruisirent le procès de la maréchale et opinèrent sur sa condamnation étaient :

  • Jean Courtin, reçu conseiller en 1567, maître des requêtes en 1594, mort en 1623 (Popoff, no 1034) ;

  • Guillaume Des Landes, reçu conseiller en 1572, mort doyen de la Grand’Chambre en 1630, âgé de 90 ans (Popoff, no 1522), beau-père de Chrétien de Lamoignon (v. note [25], lettre 472) ;

  • Denis Palluau, sieur de Fay, reçu conseiller en 1580, était monté à la Grand’Chambre en 1612 (Popoff, no 1903).

Les deux Fiesque étaient :

  • le comte François de Fiesque, écuyer de Marie de Médicis, mort en 1621 au siège de Montauban, père de Charles-Léon (v. note [33], lettre 280) ;

  • et son frère Julien, nommé curé de Saint-Sulpice en 1631, qui céda sa cure en 1642 à Jean-Jacques Olier, fondateur de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice (v. note [6], lettre 318), et devint prieur de la Sainte-Trinité de Clisson, dans le diocèse de Nantes.

Dans son historiette intitulée Le Maréchal d’Ancre (tome i, page 78), Tallemant des Réaux écrit : « Il avait un fils d’environ treize ans, qu’on laissa aller Italie, où il est mort jeune. Il y pouvait avoir quinze ou seize mille livres de rente, de ce que son père et sa mère y avaient envoyé durant leur faveur. » Une note d’Antoine Adam (page 772) identifie ce jeune homme à Henri Concini (1603-1631), dont d’autres sources confirment le titre de comte de La Penne (Concino Concini, son père était comte de Penna, avant d’être marquis d’Ancre) :

« Marie de Médicis avait été sa marraine. Il avait donc quatorze ans quand son père fut tué. La Relation exacte {a} donne une image dramatique des mauvais traitements qu’il subit alors. Le comte de Fiesque eut la générosité d’intervenir, et se chargea de la garde de l’enfant. Le Parlement le déclara “ ignoble et incapable de tenir en état, office et dignité ”. Le Père Griffet nous apprend (i, p. 196) {b} que l’enfant fut conduit au château de Nantes, qu’il y resta cinq ans prisonnier, que la reine mère n’obtint sa liberté que sur la fin de 1622. Il sortit alors de France et vint se fixer à Florence. Il y mourut de la peste en 1631. Il avait sauvé du naufrage de la fortune familiale une rente de 14 000 écus. »


  1. La Relation exacte de tout ce qui s’est passé à la mort du Maréchal d’Ancre {i} (plutôt favorable au défunt), d’abord attribuée à Michel i de Marillac, {ii} l’est désormais à Honoré d’Albert (ci-devant Ancre), futur duc de Chaulnes, {iii} qui n’était alors que seigneur de Cadenet.

    1. Le texte en a été imprimé en six chapitres aux pages 14‑67 de l’Assassinat du maréchal d’Ancre… (Paris, L. Hachette, 1853, in‑8o de 83 pages.

    2. V. note [45], lettre 216.

    3. V. note [41], lettre 176.

  2. Tome premier, page 196, de l’Histoire du règne de Louis xiii, roi de France et de Navarre. Par le Père H. Griffet, de la Compagnie de Jésus (Paris, Libraires associés, 1758, 2 tomes in‑4o).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 8 manuscrit, note 27.

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(Consulté le 28/03/2024)

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