À Charles Spon, le 26 octobre 1655, note 28.
Note [28]

Claude Quillet (Chinon 1602-Paris 1661) avait d’abord exercé la médecine dans sa ville natale. En 1633, lorsque Jean de Laubardemont fut envoyé à Loudun pour instruire le procès portant sur la prétendue possession des religieuses ursulines (v. note [11], lettre 277), Quillet avait assisté aux séances judiciaires et résolument pris la défense d’Urbain Grandier. Après la condamnation de l’accusé au bûcher, Quillet avait dû s’enfuir pour ne pas avoir à partager un sort semblable. Il choisit de partir pour l’Italie où il devint secrétaire du maréchal François-Annibal d’Estrées, ambassadeur de France (v. note [7], lettre 26).

Bien que victime des excès du catholicisme, Quillet avait embrassé à Rome l’état ecclésiastique. Il venait alors de rentrer en France et faisait imprimer son poème sur l’art de faire de beaux enfants, intitulé la Callipédie (v. note [6], lettre 433). Quillet aurait aussi écrit un poème latin sur Henri iv, intitulé Henricias, et une traduction en vers français des Satires de Juvénal, qui sont restés inédites (Michaud).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 26 octobre 1655, note 28.

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(Consulté le 25/04/2024)

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