À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 29.
Note [29]

Mme de Motteville (Mémoires, page 441) :

« Cette heureuse paix ramena le roi dans Paris le 21 octobre. Il entra à cheval accompagné du roi d’Angleterre et suivi du prince Thomas {a} qui semblait être demeuré à la place du cardinal Mazarin, de plusieurs princes, ducs, pairs, maréchaux de France et officiers de la Couronne, etc. La reine venait après en carrosse et Monsieur {b} était avec elle. Cette entrée fut vue des Parisiens avec une extrême joie et leurs acclamations furent infinies. Le cardinal de Retz complimenta le roi et la reine à l’entrée du Louvre avec tout le clergé ; ce qui ne leur fut pas un spectacle désagréable. Aussitôt après, le roi réunit les deux parlements {c} en un, lui défendit de se mêler d’affaires d’État, exila qui il lui plut et logea au Louvre pour ne le plus quitter, ayant éprouvé par les fâcheuses aventures qu’il avait eues au Palais-Royal que les maisons particulières et sans fossés ne sont pas propres pour lui. Le lendemain 22, par l’ordre du roi, le Parlement fut assemblé dans la galerie du Louvre où le roi, étant en son lit de justice, leur ordonna ce que je viens de dire. » {d}


  1. Thomas de Savoie.

  2. Philippe d’Anjou.

  3. Celui qui l’avait suivi à Pontoise et celui, frondeur, qui était resté à Paris.

  4. Le doyen Guy Patin jugea l’événement si considérable qu’il le célébra dans ses Commentaires de la Faculté de médecine de Paris (v. note [61] des Décrets et assemblées de 1651‑1652).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 29.

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(Consulté le 28/03/2024)

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