À Jean Vassan de Saint-Paul, le 8 novembre 1643, note 3.
Note [3]

Gilles Ménage était un familier de Guy Patin et l’un de ses correspondants.

Les Menagiana (tome second, page 125) contiennent néanmoins cette rude sentence :

« Les Lettres de Gui Patin {a} sont remplies de faussetés. Nous en remarquâmes un grand nombre, M. Bigot et moi. M. Patin ne prenait pas de précaution dans ce qu’il écrivait, et la préoccupation {b} lui faisait croire mille choses qui n’étaient pas. »


  1. Première édition (Francfort, 1683).

  2. Les préjugés.

Ce reproche, souvent repris par divers critiques, est assez injuste : en le lisant bien, il est rare, au contraire, de prendre Patin en flagrant délit d’inexactitude historique, du moins pour les faits importants ; et souvent, quand il se trompait, il se corrigeait dans une lettre ultérieure (que ses détracteurs n’ont pas toujours lue) ; il n’en est pas moins vrai qu’il se complaisait à colporter des ragots douteux sur bien des personnages de la cour, de la ville ou de la Faculté.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Jean Vassan de Saint-Paul, le 8 novembre 1643, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0096&cln=3

(Consulté le 19/04/2024)

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