À Charles Spon, le 16 avril 1649, note 3.
Note [3]

« Il est toujours permis, sans nuire à l’amitié, d’être deux à avoir un avis différent sur les mêmes choses. »

L’auteur de cette belle devise de tolérance n’est pas connu, mais elle a été souvent utilisée.

  • On la lit dans les écrits de François de Sales, d’Antoine ii Arnauld ou de Gabriel Naudé. Ce dernier l’a mise dans la bouche de Mascurat en conclusion de sa discussion avec Saint-Ange sur l’inventeur véritable de l’imprimerie : « Cette diversité d’opinion n’empêche pas que nous soyons bons amis, par la règle, Diversum sentire… » (page 173 du Jugement de tout ce qui a été imprimé contre le cardinal Mazarin… v. note [127], lettre 166).

  • Inspirée par la note [15] de la lettre latine 16 à Johann Georg Volckamer, Marie-France Claerebout, la très subtile et zélée relectrice de notre édition, a suivi la piste allemande, et même luthérienne, en dénichant ce distique dans les Colloquia Reverendi Patris in Christo Doctoris Martini [Conversations du docteur Martin (Luther), révérend père dans le Christ], transcrites en 1540 par son disciple et commensal Johannes Mathesius (1504-1565).

  • Nous espérons qu’un bienveillant lecteur nous tirera un jour de cet embarras. « Tout est incertain, Élie viendra qui lèvera le voile » (v. note [3], lettre 417).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 avril 1649, note 3.

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(Consulté le 23/04/2024)

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