À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 3.
Note [3]

« Patin fustigé » : titre d’un ouvrage que le médecin chimiste provençal E.R. Arnaud, « conseiller médecin du roi », projetait de publier contre la virulente thèse de Guy Patin sur la Sobriété (v. note [6], lettre 143). Je n’ai rien trouvé d’autre sur cet Arnaud (absent du catalogue des docteurs de Montpellier établi par Dulieu) que son Introduction à la chimie… parue en 1655 (v. note [8], lettre 251) et ce qu’en a dit Patin dans ses lettres. Ses amis lyonnais parvinrent à faire avorter le dessein malveillant d’Arnaud. Bien qu’il se fût officiellement réconcilié avec lui, Patin garda longtemps une vive rancœur contre le chimiste : dans ses lettres à André Falconet et Charles Spon, il s’est enquis de son sort jusqu’en 1666, se délectant d’avoir ouï dire qu’il aurait été emprisonné par l’Inquisition à Turin, puis pendu pour fausse monnaie.

Je n’ai rien trouvé sur Mousnier ou Mosnier, ami du médecin lyonnais Abraham Du Prat, ni sur Hebet, chirurgien de Lyon ; Patin a encore parlé deux fois d’eux dans ses lettres ultérieures.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0243&cln=3

(Consulté le 25/04/2024)

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