À Charles Spon, le 7 mars 1651, note 3.
Note [3]

L’eau de lessive était noirâtre (Furetière) :

« l’action de la lessive se fait par la vertu des sels, des cendres de bois neuf, de soude ou de gravelée, {a} qu’on met dans un charrier {b} sur un cuvier {c} plein de linge. La dissolution des sels se fait par de l’eau chaude qu’on verse plusieurs fois dessus, et par leur acrimonie ils détachent et emportent toutes les graisses et ordures qui y étaient attachées ; et c’est cela qu’on appelle couler la lessive. Le jour d’après on lave le linge en grande eau pour en détacher les sels qui y pourraient être restés et qui causeraient de grandes démangeaisons sur la peau. »


  1. « Cendre qui se fait de la lie du vin séchée et brûlée au feu de réverbère. »

  2. « Grande pièce de grosse toile ou canevas, sur lequel on met la cendre quand on coule la lessive. »

  3. « Vaisseau rond, semblable à une cuve, qui sert à couler la lessive. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 mars 1651, note 3.

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(Consulté le 29/03/2024)

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