À Charles Spon, le 16 septembre 1653, note 3.
Note [3]

La réclamation de Mme d’Aiguillon (v. note [62], lettre 101) a modifié une phrase à la page 58 des deux éditions de la Vita Puteani :

  • 1652

    Etenim satis intelligebat, illa Regis adhuc ætatula, novis regni ministris, æque ac decessoribus suis necessarias esse pacis differendæ moras, aut evitandæ, rationes.

    [Et en effet il {a} comprenait bien, qu’à cet âge encore tendre du roi, {b} pour les nouveaux ministres de l’État, comme avaient fait leurs prédécesseurs, il était nécessaire de retarder la paix ou même de l’éviter].

  • 1653

    Etenim satis intelligebat, illam Regis adhuc ætatulam rebus suis favere, nostris esse contrariam Regni hostes persuasos, pacis differendæ, aut disturbandæ vias omnes tentaturos.

    [Et en effet il {a} comprenait bien que l’âge encore tendre du roi lui était favorable, mais était contraire à nos intérêts car les ennemis de l’État {c} étaient convaincus de retarder ou même d’empêcher la paix par tous les moyens].


    1. Pierre Dupuy (1582-1651).

    2. L’« âge encore tendre du roi » et la suite, Inter hæc Puteanus noster consenuit [En ce temps-là, notre cher Dupuy avait atteint un âge avancé], réfèrent bien ce blâme au ministère de Mazarin, sans épargner son prédécesseur, Richelieu, dont sa nièce ne tolérait pas qu’on critiquât, même obliquement, la politique.

    3. Les Espagnols.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 septembre 1653, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0325&cln=3

(Consulté le 25/04/2024)

Licence Creative Commons