À André Falconet, le 23 novembre 1660, note 3.
Note [3]

L’Alchimie est le titre d’un des Colloques d’Érasme (Develay, tome 2, pages 105‑116), où Philecoüs (P) et Lalus (L) tournent en dérision la naïveté du vieillard Balbin :

L– Sic est, ut dicis, sed nullus est mortalium, qui sapit omnibus horis, aut qui sit undiquaque perfectus. Habet hoc vir ille inter multas egregias dotes nævi ; iam olim insanit in artem, quam vocant alcumisticam.
P– Haud tu quidem nævum narras, sed insignem morbum.
L– Utcunque est, ille toties delusus ab hoc hominum genere, tamen dudum mirifice passum est sibi verba
.

[L– Cet homme, parmi maintes éminentes qualités, a un défaut : il est depuis longtemps infatué de cet art qu’on nomme l’alchimie.
P– Ce n’est point un défaut que vous me dites là, mais une terrible maladie.
L– Quoi qu’il en soit, bien qu’il ait été mille fois trompé par ces charlatans, il s’est laissé duper dernièrement d’une façon incroyable].

Suit l’histoire d’un prêtre qui tira tout l’argent de Balbin qu’il put sur la vaine promesse de lui fabriquer de l’or (v. note [57] du Naudæana 2).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 23 novembre 1660, note 3.

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(Consulté le 28/03/2024)

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