À André Falconet, le 13 novembre 1665, note 3.
Note [3]

« car l’issue d’une guerre a de tout temps été douteuse et incertaine ».

Juan de Pineda a commenté cette citation hybride dans ses commentaires sur Job (Paris, 1631, v. note [18], lettre 211), chapitre , verset 25, § 2 (page 202), Deus pugnans pro iustis non dubio Marte [Dieu combat du côté des justes, et non du capricieux Mars] :

Nam quid belli fortuna, et eventu magis dubium, et incertum ? quis vero certum eventum, et fœlicem efficere possit, nisi Divina Providentia atque potestas ? Varius enim eventus est belli, etc.

Fortuna belli semper ancipiti in loco est.

[Pourquoi y a-t-il tant de doute et d’incertitude dans les hasards de la guerre et dans son issue ? Mais quoi d’autre que la providence et la puissance divines pourrait lui donner une issue assurée et heureuse ? Varius enim eventus est belli, etc. {a}

Fortuna belli semper ancipiti in loco est]. {b}


  1. « L’issue de la guerre est en effet capricieuse, etc. » (2e livre de Samuel, 11:25, avec référence erronée de Pineda dans la marge, 2e livre des Rois, 11:24).

  2. « La fortune de la guerre est toujours incertaine » (Sénèque le Jeune, Les Phéniciennes (ou La Thébaïde), acte iv, vers 629, référence correcte indiquée dans la marge).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 13 novembre 1665, note 3.

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(Consulté le 19/04/2024)

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