À Christiaen Utenbogard, le 7 juillet 1656, note 3.
Note [3]

V. note [42], lettre 288, pour le jeton que Guy Patin avait fait frapper à son effigie pendant son décanat (1650-1652).

Sa charge au Collège de France semble être la raison pour laquelle Patin écrivait son adresse complète à Christiaen Utenbogard. Elle n’avait pourtant rien de nouveau : il l’avait été obtenue en 1655 par survivance de Jean ii Riolan (mort en février 1657, ce qui allait élever Patin au rang de professeur titulaire) ; son souci pouvait n’être que purement postal, en vue d’éviter les retards et les pertes de courriers ; mais le rappel de cette mention honorifique dans la signature de la présente lettre fait plutôt croire à la gloriole personnelle de Patin, qui supportait mal que son ami omît son prestigieux titre quand il lui écrivait ; Utenbogard a entendu la remarque et s’est bien gardé de l’oublier dans l’en-tête de la lettre qu’il a écrite à Patin le 21 aôut suivant (v. sa note [1]).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 7 juillet 1656, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1087&cln=3

(Consulté le 20/04/2024)

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