Johannes Leo Afer, ou Africanus (Léon l’Africain), est le nom que le pape Léon x {a} a donné, en l’adoptant, à Hassan al-Wazzan (Grenade vers 1490-Tunis après 1550), diplomate et explorateur de l’Afrique du Nord. {b} Il a laissé une :

Historiale Description de l’Afrique, tierce partie du monde, contenant ses royaumes, régions, villes, cités, châteaux et forteresses ; îles, fleuves, animaux, tant aquatiques que terrestres ; coutumes, lois, religion et façons de faire des habitants, avec portraits de leurs habits ; ensemble autres choses mémorables et singulières nouveautés. Écrite de notre temps par Jean Léon, Africain, premièrement en langue arabesque, puis toscane, et à présent mise en français ; {c}

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1. V. note [7], lettre 205.

2. En 1986, Amin Maalouf a publié une excellente autobiographie fictive de Léon l’Africain.

3. Anvers, Christophe Plantin, 1556, in‑8^o, en neuf livres.

   Ce monumental ouvrage a été plusieurs fois publiée en italien, français et latin au xvi^e s., et souvent rééditée depuis, dont une édition complète en trois volumes in‑8^o (Paris, Ernest Leroux, 1896-1898).

   Il contient bien des passages curieux (v. notule {g}, note [35], lettre latine 154, pour un exemple, sur le tribadisme pratiqué par les devineresses de Fez), mais il ne s’y trouve pas de « Vie des philosophes et des médecins arabes par Leo Afer ».

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La 3^e partie du Joh. Henrici Hottingeri Bibliothecarius Quadripartitus [Bibliothécaire en quatre parties de Johann Heinrich i Hottinger (v. note [3], lettre 413)] (Zurich, Melchior Stauffacher, 1664, in‑4^o), intitulée De Theologia Patritica [La Théologie patristique], allait néanmoins contenir un long Appendix Leonis Africani hactenus ανεκδοτω de Scriptoribus Arabicis [Appendice de Léon l’Africain sur les Écrivains arabes, inédit jusqu’à ce jour] (pages 246‑294). Parmi les vies des médecins et des philosophes arabes qui y sont décrites, se trouvent notamment celles de Mésué (pages 246‑249) et d’Avicenne (pages 256‑261).