À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 janvier 1662, note 3.
Note [3]

René Moreau a parlé de Simon ii Piètre, son maître et oncle par alliance, à la page 71 de son traité De Missione sanguinis in pleuritide : {a}

Hanc prolixam διαλεξιν terminabunt Præceptores quondam mei Simon Pietreus, Ioann. Riolanus filius, et Claudius Carolus Parisienses Medici et Regij in eadem Parisiensi Academia professores.

Pietr. obijt 24. die Iunij an. 1618. {b}

Simon Pietreus vir Medicæ artis tantum sciens et intelligens quantum humana mente capi et concipi potest, Epistola ad clarissimum Guerinum medicum Parisiensem scripta anno 1514. quam tibi postea exhibemus, ita Hippocratis et Brissoti doctrinam sequitur ut ab ea ne latum quidem unguem discedere fas esse putet experimento edoctus quod adeo iam frequens est, ut nec Rusticos et Idiotas lateat.

[Mes maîtres d’autrefois, Simon Piètre, Jean Riolan le fils et Claude Charles, médecins de Paris et professeurs du roi en cette même Université de Paris, termineront cette longue discussion.

Piètre est mort le 24e de juin 1618. {b}

Simon Piètre, homme qui en a autant connu et compris sur l’art médical que ce que peut contenir et recevoir l’esprit humain, dans une lettre écrite en 1514 au très distingué Guérin, {c} médecin de Paris, que nous te montrerons plus loin, suit si bien la doctrine d’Hippocrate et de Brissot {d} qu’il pense mauvais de s’en éloigner, ne serait-ce que de la largeur d’un ongle, tant l’expérience lui a fréquemment appris qu’aujourd’hui même les incultes et les ignorants le savent]. {e}


  1. « Sur la Saignée dans la pleurésie » (Paris, 1622, v. note [4], lettre latine 131).

  2. Phrase imprimée dans la marge.

  3. Sic pour 1614, v. note [11], lettre 3, pour Denis Guérin, docteur régent de la faculté de médecine de Paris en 1605.

  4. V. note [3], lettre 550, pour Pierre Brissot, docteur régent parisien, chaud partisan de la saignée, qui a exercé à Evora (Portugal) au xvie s.

  5. Cette lettre de Simon ii Piètre à Denis Guérin, à la louange de Pierre Brissot, datée de Paris le 1er février 1614, est imprimée à la fin du livre de René Moreau (pages 114‑118). Elle fait partie des très rares écrits imprimés du Grand Piètre. Ce propos s’y lit au bas de la page 116. Le dogme à respecter était de saigner au bras situé du même côté que la pleurésie.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 3 janvier 1662, note 3.

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(Consulté le 28/03/2024)

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