À Christiaen Utenbogard, le 6 juin 1662, note 3.
Note [3]

« là où le patriarche Énée, là où Tullus et l’opulent Ancus m’ont devancé ; la loi éternelle a établi, et il est certain que rien de ce qui a été engendré ne subsistera : nous ne sommes qu’ombre et poussière » ; mélange de deux sources :

  • Quo pius Æneas, quo dives Tullus et Ancus,
    pulvis et umbra sumus
    ,

    [Là où est le patriarche Énée, où sont Tullus et l’opulent Ancus, nous ne sommes qu’ombre et poussière] (Horace, v. note [1], lettre latine 334) ;

  • Constat et positum est æterna lege, ut nihil genitum constet.

    [La loi éternelle a établi, et il est certain que rien de ce qui a été engendré ne subsistera].

Le second passage est une citation de Boèce, homme politique et philosophe romain du vie s., tirée de sa Consolation de philosophie, livre iii, chapitre intitulé Omnia mundana esse instabilia [Tout ce qui existe au monde est instable]. V. notes [29] et [30] du Faux Patiniana II‑2 pour une curieuse lettre que le roi Théodoric le Grand a écrite à Boèce.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 6 juin 1662, note 3.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1231&cln=3

(Consulté le 19/04/2024)

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