À Johann Daniel Horst, le 28 novembre 1664, note 3.
Note [3]

Une telle mise en garde se lit, par exemple, dans le traité De Theriaca ad Pisonem [Sur la thériaque à Pison] (Kühn, volume xiv, page 248) :

Succus autem papaveris quod per se potus exitialis sit neminem latere existimo ; hic autem cum aliis nonnullis præparatus ægrotos ita sæpe juvat ut maxime salutiferum ipsis medicamentum esse videatur ; itaque phreniticorum deliria haud raro strenue curavit, ex privilegiis viribus privatos somno reconciliato mirifice restituit.

[Je pense aussi, comme nul ne l’ignore, que boire du suc de pavot est en soi pernicieux. Mêlé à quelques autres substances, il vient pourtant si souvent en aide aux malades qu’il paraît leur être extrêmement bénéfique. Il n’est ainsi pas rare qu’il soulage puissamment les délires des fous et que, par son exceptionnelle vertu, il restaure leurs forces en rétablissant le sommeil dont ils ont été privés].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johann Daniel Horst, le 28 novembre 1664, note 3.

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(Consulté le 26/04/2024)

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