Note [3] |
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« Docteur en médecine de Paris et professeur royal » ; comme pour dire : « Je ne sais pas dire non, mon très cher professeur de Franeker, mais sachez du moins à qui vous avez affaire ! » La requête d’affection mutuelle qui clôt la lettre fait sourire, en même temps qu’elle nuance le sens du mot amor [amour, affection] que Guy Patin utilisait si souvent dans ses lettres latines (comme faisaient bien d’autres épistoliers) : le verbe amare a le double sens d’« être amoureux » et de « bien aimer » ou de « ne point haïr ».Là s’arrête tout ce qui nous reste de la correspondance entre Patin et Matthæus (dont il semblait même ignorer jusqu’au prénom, si on en juge sur sa suscription). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Philippus Matthæus, le 24 octobre 1668, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1490&cln=3 (Consulté le 26/04/2024) |