De Samuel Du Clos, le 26 décembre 1657, note 3.
Note [3]

« On trouve près de cette ville quatre sources que l’on a regardées comme minérales. La première, qui bouillonne sans être chaude, sort du milieu de la montagne de Mousson et tombe dans un bassin de pierre dont la surface est enduite d’une matière jaunâtre. Cette eau est claire, brillante, ans odeur ni saveur ; elle laisse sur la langue un goût un peu astringent quand on l’abue, et contient, suivant Pacquotte [en 1719], du muriate de soude et un nitrate qui la rend apéritive. L’hypocondrie, l’ictère, la chlorose paraisent être les maladies dans lesquelles on l’a plus particulièrement recommandée. Elle coule abondamment en hiver comme en été. La deuxième source, appelée fontaine rouge, passe pour être ferrugineuse : elle est située à un quart de lieue de la ville, au levant de la côte Saint-Pierre. La troisième, qui est à Montrichard, est moins ferrugineuse que la précédente. La quatrième se trouve sur la côte de Rupt. Toutes ces eaux sont froides » (Encyclopédie méthodique).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Samuel Du Clos, le 26 décembre 1657, note 3.

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(Consulté le 25/04/2024)

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