À Charles Spon, le 13 juillet 1649, note 30.
Note [30]

« À moins que ce seul homme ne meure pour le peuple » : Eis vos nescitis quicquam, nec cogitatis quia expedit nobis ut unus moriatur homo pro populo et non tota gens pereat [Vous ne voyez pas qu’il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation ne périsse pas tout entière] (Jean 11:49‑50, paroles de Caïphe demandant la mort de Jésus).

Journal de la Fronde (volume i, fo 58 vo, 9 juillet 1649) :

« Le marquis de Chandenier, {a} capitaine des gardes du corps du roi relégué en sa terre de Chandenier en Poitou, obtint ces jours passés un arrêt du Conseil par lequel il lui est permis de faire démolir un temple que les huguenots ont dans le même lieu ; sur quoi ceux-ci ont envoyé des députés qui furent présentés la semaine passée par le maréchal de Turenne à M. le Chancelier, auquel ils donnèrent des cahiers en forme de remontrance, par lesquels ils demandent le rétablissement de ce temple et que l’édit de Nantes fait en leur faveur soit exécuté en tous ses points à cause qu’il y a beaucoup de contraventions. Cette affaire fait ici grand bruit et l’on n’y a encore rien résolu. »


  1. V. note [20], lettre 216.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 juillet 1649, note 30.

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(Consulté le 19/04/2024)

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