À Charles Spon, le 17 septembre 1649, note 30.
Note [30]

Bouquer : « ce verbe ne se dit proprement qu’en parlant d’un singe, lorsqu’on le contraint de baiser quelque chose qu’on lui présente, comme le pouce, le bout d’un bâton, etc. “ Ce singe a eu bien de la peine à bouquer. Faire bouquer un singe. ” On dit aussi à un singe, “ Bouquez cela ” ; et dans cette phrase, bouquer est employé activement. Il signifie figurément céder à la force, être contraint à faire quelque action de soumission. “ Il a longtemps résisté, mais à la fin il a bouqué. Il a fallu bouquer. On l’a fait bouquer ” » (Académie).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 septembre 1649, note 30.

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(Consulté le 19/04/2024)

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