À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 30.
Note [30]

Journal de la Fronde (volume i, fo 303 ro) :

« Sur la fin de la semaine passée, {a} on envoya à M. l’abbé de La Rivière la permission de M. le duc d’Orléans de revenir d’Aurillac en Auvergne, où il est depuis six mois, en son abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire ; {b} ce qui lui a été accordé sur ce que ses amis avaient représenté à Son Altesse Royale qu’il n’était pas en sûreté à Aurillac à cause de quelques levées qui se sont faites en Auvergne pour le parti des princes, lesquels devaient aller joindre le comte de Tavannes. »


  1. Vers le 1er octobre 1650.

  2. Environ 450 kilomètres au nord d’Aurillac.

L’ancien conseiller de Monsieur arriva à Saint-Benoît le 10 octobre, mais ne se rapprocha pas plus de Paris (lettre de Mazarin à Le Tellier, de Bordeaux le 13 octobre 1650 ; Mazarin, tome iii, pages 864‑865) :

« L’on écrit de Paris que l’on avait mis dans une gazette à la main qui court (et qui, je vous dirai en passant, fait beaucoup de mal) que je poursuivais le rétablissement de l’abbé de La Rivière auprès de Son Altesse Royale pour contrecarrer le pouvoir de MM. de Beaufort et le coadjuteur avaient auprès d’elle. Son Altesse Royale sait bien ce qui en est, et si {a} jamais je me suis mêlé de cette nature d’affaires. Je ne doute point aussi que ceux qui font courir ces bruits sont très persuadés du contraire ; mais ils sont bien aises d’irriter contre moi tous ceux qui n’aiment pas l’abbé de La Rivière. Je vous prie, dans les occasions, de dire en cette affaire ce que vous en savez pour détromper un chacun. »


  1. Que.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 octobre 1650, note 30.

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(Consulté le 20/04/2024)

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