Note [31] | |
Guy Patin se méprenait : l’édit du 31 décembre 1652 supprimait la Chambre de justice établie le 16 juillet 1648 pour la répression des abus commis dans les finances (Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420 jusqu’à la révolution de 1789, par MM. Isamber, Decruzy et Taillandier, Paris, Belin-Leprieur, 1833, volume 29, page 51). Journal de la Fronde (volume ii, fo 190 vo, 31 décembre 1652) :
Franc-fief (Furetière) : « fief tenu par gens de franche condition autres que nobles, à la différence des terres tenues en roture ou censive qui peuvent être possédées par des paysans et mortaillables. Et on a appelé la recherche des francs-fiefs une taxe qui se fait de temps en temps sur les roturiers ou gens de main morte afin qu’ils ne soient point obligés d’en vider leurs mains. Il y a des villes, et entre autres Paris, dont les bourgeois, quoique roturiers, peuvent tenir des fiefs par un privilège particulier. » |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 31 décembre 1652. Note 31
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