À Charles Spon, le 25 novembre 1653, note 31.
Note [31]

Les ouvrages de Charles Sorel (v. note [2], lettre 74) que Guy Patin citait ici sont :

  • l’Histoire comique de Francion (Paris, Pierre Billaine, 1623, in‑8o pour la première édition) ;

  • Le Berger extravagant, où parmi des fantaisies amoureuses on voit les impertinences des romans et de la poésie (Paris, Toussaint Du Bray, 1627, in‑12) ;

  • L’Orphise de Chrysante ou l’ingratitude punie, histoire cyprienne (Paris, Toussaint Du Bray, 1626, in‑8o) ;

  • Histoire de la monarchie française (Paris, Claude Morlot, 1629, in‑12).

  • Sous le titre de Philosophie, il faut entendre La Science universelle, volumineux ouvrage divisé en quatre grandes parties :

    1. Science des choses corporelles. Première partie de la science humaine, où l’on connaît la vérité de toutes les choses du monde par les forces de la raison et l’on trouve la réfutation des erreurs de la philosophie vulgaire (Paris, Pierre Billaine, 1635, in‑4o) ;

    2. La Science des choses corporelles et spirituelles (Paris, Charles Rouillard, 1641, 3 volumes in‑4o) ;

    3. La Science universelle où la vraie philosophie, plus étendue que la vulgaire, est réduite en un ordre naturel selon la plus certaine liaison des sciences particulières et des arts. Avec la réfutation de plusieurs erreurs que l’on y a introduites. Troisième édition divisée en quatre volumes (Paris, Toussaint Quinet, 1647, in‑4o) ;

    4. plus tard allait paraître De la Perfection de l’homme où les vrais biens sont considérés, et spécialement ceux de l’âme avec les méthodes des sciences qui contiennent la recherche des sciences utiles ou inutiles, la clef de la science universelle et le sommaire de son ordre, le sommaire des opinions les plus étranges des novateurs en philosophie, l’examen des encyclopédies, le vrai examen des esprits propres aux sciences, la grande et parfaite méthode pour les académies, et la méthode royale pour l’instruction des princes et des personnes qui peuvent s’assujettir aux méthodes ordinaires (Paris, Robert de Nain, 1655, in‑4o).

  • V. note [3], lettre 329, pour le Discours sur l’Académie française qui était alors sous la presse.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 25 novembre 1653, note 31.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0332&cln=31

(Consulté le 28/03/2024)

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