À Charles Spon, le 13 mars 1657, note 33.
Note [33]

Jean Baudoin (ou Baudouin ; Pradelle, Vivarais vers 1590-1650) se rendit à Paris, devint lecteur de la reine Marguerite (Margot, v. note [4], lettre latine 456), et fut l’un des premiers membres de l’Académie française. Doué d’une grande facilité naturelle, il a laissé plus de 60 ouvrages, où l’on sent beaucoup trop qu’il écrivait propter famem, non famam [pour la faim, et non pour la renommée]. La plupart de ces productions sont de médiocres traductions d’auteurs anciens (G.D.U. xixe s.). V. note [57] du Bornoniana 5 manuscrit pour son utile version de l’Histoire des Guerres civiles de France d’Enrico Catherino Davila (Paris, 1657).

Charles Spon avait dû demander à Guy Patin si Baudoin n’était pas le traducteur de l’Histoire universelle de Jacques-Auguste i de Thou (I.‑A. Thuani historiarum sui temporis…, v. note [4], lettre 13), mais c’était Pierre Du Ryer (v. note [9], lettre 441) qui s’était attelé à cette tâche.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 mars 1657, note 33.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0469&cln=33

(Consulté le 29/03/2024)

Licence Creative Commons