Note [33] | |
« L’oracle n’avait pas menti en disant que tu mourrais dans un trou : ce fut celui de ton épouse. » Dans sa lettre à Charles Spon du 13 août 1658, Guy Patin a appliqué ce distique au président de Champrond (v. sa note [3], pour sa source et son commentaire par Bayle). Il s’agissait ici du remariage tardif (en 1664, à l’âge de 76 ans) du philosophe sceptique François i de La Mothe Le Vayer (v. note [14], lettre 172) avec Élisabeth de Harlay (v. note [5], lettre 805). Cet article du Patiniana applique à La Mothe Le Vayer ce qu’on lit dans le manuscrit de Vienne (pages 169‑170, « Sottise de vieillards qui épousent de jeunes femmes ») à propos d’un autre remariage : « Le président de Mesmes, {a} âgé de 55 ans, se marie à une jeune veuve de 22. Il se jette dans la fosse et le fossé (car c’est la fille de feu M. de Fossez), {b} aussi bien que le bonhomme Joannes Manardus Medicus Ferrariensis duquel Paul Jove dit en son Éloge : […]. » {c}
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑3 (1701), note 33. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8198&cln=33 (Consulté le 20/04/2024) |