À Charles Spon, le 3 décembre 1649, note 35.
Note [35]

« Les sorts sont jetés dans l’urne, c’est le Seigneur qui en dispose » (phrase ajoutée par Guy Patin dans la marge).

V. le début des Actes de 1650‑1651, dans les Commentaires de la Faculté de médecine de Paris, pour la manière dont on élisait le doyen de la Faculté de médecine de Paris en tirant un des trois billets mis dans un chapeau. Le nom de Patin y avait déjà été mis trois fois, mais le sort final ne lui avait encore jamais été favorable.

Choisi pour une année, puis renouvelé pour une année supplémentaire, le doyen de la Faculté de médecine de Paris (fondée vers 1250, v. note [8], lettre 679) dirigeait la Compagnie des docteurs régents, dont il était le représentant et le membre le plus éminent pendant les deux ans de son mandat.

Le premier doyen dont les annales ont conservé la trace a été Pierre de Limoges, élu en 1267 (Wickersheimer, introduction page xlviii). Initialement, l’élection avait lieu le premier samedi suivant la fête de saint Pierre et saint Paul (le 29 juin). En 1338, elle fut transférée au premier samedi suivant la Toussaint (1er novembre). Néanmoins, en souvenir de la première coutume, le doyen demeurait tenu de soumettre son rapport annuel des comptes de la Faculté avant le 29 juin (ibid. page xlix).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 décembre 1649, note 35.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0209&cln=35

(Consulté le 29/03/2024)

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