À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 35.
Note [35]

Depuis le 21 janvier, la princesse de Condé, Claire-Clémence de Maillé (v. note [63], lettre 101), son fils, le duc d’Enghien, et sa belle-mère, la princesse douairière, étaient assignées à résidence au château de Chantilly.

Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, page 225‑226, février 1650) :

« Vendredi 18 […]. Nouvelles assurées que le maréchal de Brézé est mort à Saumur, dont on dit que le gouvernement est donné à M. de La Roche-Servien ; et que Mme la princesse de Condé, sa fille, a envoyé à la cour demander permission d’aller audit lieu de Saumur et sur les terres qui lui sont échues par ce décès, pour y donner ordre. »

Guy Patin dut être trompé par un faux bruit car nul autre narrateur de ce temps n’a confirmé ce voyage de Mme la Princesse à Saumur : elle demanda à la reine la permission de se rendre aux funérailles de son père, mais n’en reçut aucune réponse ; elle ne put qu’envoyer un intendant contrôler les inventaires et récupérer les reliques de saint Sébastien conservées dans la chapelle du château de Milly, ainsi que trois grandes croix et quelques bijoux de sa mère qui lui étaient chers (Petitfils d, page 126).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 35.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0219&cln=35

(Consulté le 24/04/2024)

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