Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 38.
Note [38]

« Voilà ce vers quoi nous marchons tous » (Ovide, Métamorphoses, livre x, vers 34).

Les Alde ont donné deux célèbres éditions de Cicéron, in‑8o :

  • les œuvres rhétoriques (1521, par Andrea Torresano, gendre d’Alde l’Ancien) ;

  • Commentarius Pauli Manutii in epistolas Ciceronis ad Atticum [Commentaire de Paolo Manuzio sur les lettres de Cicéron à Atticus] (1561, celle dont parlait ici le Patiniana).

Ce paragraphe sur l’extinction des Alde est confus, laissant croire que Paolo, sa fille, religieuse puis épouse débauchée, et un fils tombé dans l’oubli en ont été les derniers représentants. Tout cela paraît plutôt concerner Alde (Aldo) le Jeune (Venise 1547-Rome 1597) : dès son plus jeune âge, il avait commencé à travailler aux côtés de son père, Paolo, signant ses premières éditions en 1566 ; en 1574, il succéda à Paolo à la tête de l’imprimerie vénitienne, mais délaissa assez rapidement l’édition pour se consacrer à ses travaux érudits. Il s’installa définitivement à Rome en 1584. En 1595, il fut nommé correcteur de l’imprimerie pontificale, mais n’assura pas de charge officielle à la Bibliothèque vaticane. Le Dizionario Biografico d’Emilio Russo attribue à Alde le Jeune une fille naturelle, dont on ne connaît rien de certain, et une épouse dont il n’eut qu’une fille, morte en bas âge, mais pas de fils.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑1 (1701), note 38.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8196&cln=38

(Consulté le 23/04/2024)

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