À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 39.
Note [39]

Dans ses Mémoires, Saint-Simon (tome i, pages 77‑80) a vanté la fidélité du gouverneur de Blaye (v. note [46], lettre 226) à la cause royale durant toute la Fronde. Il décrit le duc, son père, comme totalement imperméable aux tentatives de corruption, qu’elles vinssent de Condé, des Espagnols ou même de la cour. Toutefois, si Anne d’Autriche et son premier ministre avaient offert au duc de choisir entre un bâton de maréchal et un titre de prince étranger, c’était sans doute qu’ils craignaient de le voir sombrer dans le parti contraire, comme Saint-Simon le laisse vaguement percer :

« La reine et le cardinal Mazarin, charmés de la fidélité et des importants services de mon père, jugèrent qu’il était à propos de les récompenser pour le bon exemple, ou peut-être de s’en assurer de plus en plus. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 mars 1652, note 39.

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(Consulté le 28/03/2024)

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