À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 39.
Note [39]

Jean Coulon avait été reçu conseiller au Parlement en 1627 en la deuxième des Enquêtes. Il mourut en 1686 (Popoff, no 1023).

Tallemant des Réaux a consacré une historiette (tome ii, pages 246‑248) à son épouse, née Marie Cornuel (fille de Claude, intendant des finances), dont le premier mari avait été Louis de Machault, conseiller à la Cour des aides, mort en 1635 (Adam) ; il cite aussi (pages 441‑442) Coulon comme un des amants déclarés de Ninon de l’Enclos, qu’il avait entretenue jusqu’en 1650.

Frondeur jusqu’au bout, il fut honoré en 1648‑1649 de ce refrain (Olivier Le Fèvre d’Ormesson, Journal, tome i, page 765, note 1) :

« Coulon, je dis sans raillerie,
Que vous devez baiser les mains
Désormais à la fronderie ;
Car devant qu’il soit la Toussaint,
Vous serez sec et tout le monde
Dira sur le chant de la Fronde :
“ Ci-gît de son long étendu,
Coulon frondeur qui fut pendu. ” »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 25 octobre 1652, note 39.

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(Consulté le 29/03/2024)

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