Annexe : L’ultime procès de Théophraste Renaudot contre la Faculté de médecine de Paris, perdu le 1er mars 1644, note 39.
Note [39]

Feu de réverbère (Trévoux) :

« terme de monnayeurs et de chimistes, c’est un feu qui n’a point d’issue par en haut, mais qui est couvert d’un chapiteau, ou d’une voûte qui repousse son action en bas, la concentre et la rend plus forte et plus vive. On affine les matières d’argent dans une grande coupelle que l’on fait dans un grand fourneau couvert d’un chapiteau de carreaux ou de briques pour déterminer la flamme à réverbérer sur les matières ; c’est-à-dire, où la flamme circule et retourne de haut en bas sur la matière, comme fait la flamme dans un four ou sous un dôme qu’on met dessus. C’est un réverbère entier lorsque le feu n’a point de passage par haut ; et le demi-réverbère quand le milieu du fourneau est ouvert et qu’il n’y a que les côtés qui soient fermés, en sorte que la circulation du feu ne se fait qu’à demi dans le four. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Annexe : L’ultime procès de Théophraste Renaudot contre la Faculté de médecine de Paris, perdu le 1er mars 1644, note 39.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8008&cln=39

(Consulté le 29/03/2024)

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