À Charles Spon, le 8 juillet 1650, note 4.
Note [4]

« Hofmann a mentionné les vers dans ses Institutions. »

Le chapitre cxxiv du livre iii (pages 479‑481) des Caspari Hofmanni Institutiones Medicæ (Lyon, 1645, v. note [12], lettre 92) est intitulé De Lumbricis [Les Vers]. Le parallèle entre les vers et les calculs (maladie de la pierre ou lithiase) apparaît nettement au paragraphe 10 :

Dubitant quidam, Generenturne in solis intestinis ? Non : generantur in ventriculo quoque, quod multis exemplis docerit poterat. Alij, Sintne morbus, an causa morbi ? Eadem quæstio Logica de calculo fuit. Dico paucis, Et calculus et vermes, in se considerati, sunt causa morbifica : tam calculus, quam vermes faciunt in intestinis eam dispositionem, quæ morbus est, obstructionem, uno verbo.

[Certains se demandent si les vers s’engendrent dans les seuls intestins. Non, ils s’engendrent aussi dans l’estomac comme maints exemples ont pu l’enseigner. D’autres de demandent s’ils sont cause ou conséquence d’une maladie. On s’est logiquement posé la même question sur le calcul. Je réponds en peu de mots : les calculs comme les vers, considérés pour eux-mêmes, sont causes morbifiques ; autant le calcul que les vers provoquent dans les intestins cette disposition qu’en un mot on appelle l’obstruction].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 juillet 1650, note 4.

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(Consulté le 29/03/2024)

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