À Charles Spon, le 18 juin 1652, note 4.
Note [4]

Tintouin : « battement d’oreille, bruit sourd qu’on s’imagine d’entendre. Ce mot vient de tintin, qui représente le son des cloches, qui a été formé de tintinnabulum, mot latin signifiant cloche. Se dit aussi figurément d’une inquiétude d’esprit. La nouvelle de cette banqueroute donne bien du tintouin à ceux qui y sont intéressés » (Furetière). Le marmouset de la reine était Mazarin, v. note [21], lettre 273.

Journal de la Fronde (volume ii, fo 92 ro, de Paris, le 7 juin 1652) :

« Le maréchal de Turenne avait levé le siège d’Étampes, ayant commencé, dès 2 heures après midi, à faire défiler son armée avec ses plus grosses pièces de canon, se retirant par le même chemin qu’il avait tenu lorsqu’il y alla. Sa retraite dura jusques à minuit et il la fit si bien que le comte de Bossu, qui poursuivait son arrière-garde jusques à Étréchy, {a} ne put trouver aucun moyen de le charger. Il alla camper le soir à La Ferté-Alais, 10 lieues d’ici, pour pouvoir gagner la rivière d’Yonne sans qu’on l’en puisse empêcher, et envoya ses plus grosses pièces de canon à Melun, où elles sont arrivées. Il attend la jonction des troupes de Montrond, de celles du comte d’Harcourt et de celles du maréchal de Senneterre, lesquelles sont mandées. » {b}


  1. 12 kilomètres au sud d’Arpajon.

  2. On en restait donc à une quasi-égalité d’avantage entre les princes et la cour.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 juin 1652, note 4.

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(Consulté le 25/04/2024)

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