À André Falconet, le 24 octobre 1656, note 4.
Note [4]

« il a hardiment rendu l’âme. »

Le verbe parabolare est un hellénisme, dérivé de l’adjectif παραβολος, téméraire, pour laisser peut-être entendre que Charles Guillemeau s’est sciemment laissé mourir : le qui pro quo qui suit ressemble d’ailleurs fort à une prise volontaire d’une forte dose de médicament toxique (opium, à ce qu’en a dit Guy Patin dans sa lettre du 22 octobre 1666). La description de sa maladie pourrait correspondre à un cancer de l’estomac ou de l’œsophage.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 24 octobre 1656, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0448&cln=4

(Consulté le 20/04/2024)

Licence Creative Commons