À Hugues II de Salins, le 9 mars 1657, note 4.
Note [4]

Le chapitre iii du livre v (Des Maladies et symptômes de chaque partie) de la Pathologie de Jean Fernel (v. note [1], lettre 36) est long (pages 320‑333), et s’intitule Les Symptômes du mouvement et du sentiment. On y trouve page 331, dans la partie consacrée aux convulsions, ce paragraphe sur la goutte crampe (sans que cette dénomination y soit proposée) :

« Outre ces espèces de convulsions, il s’en retrouve encore une autre, que l’on peut proprement appeler flatueuse, par laquelle il arrive souvent que les doigts de pieds et des mains, et quelquefois même les jambes, ou s’étendent ou se retirent avec une très grande douleur, mais qui ne dure guère et qui s’apaise par la seule friction. La cause de cela est une vapeur grossière et visqueuse qui s’insinuant dans les rameaux des nerfs, les remplit et fait bander comme les cordes de luth : d’où vient que ceux qui s’adonnent au vin et à la crapule, {a} ou à la paresse et oisiveté, y sont fort sujets. »


  1. Ivrognerie.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Hugues II de Salins, le 9 mars 1657, note 4.

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(Consulté le 20/04/2024)

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