À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 4.
Note [4]

Je n’ai pas identifié le jeune de Sordes qui appartenait à la catégorie des exéruthroï, « très rouges ».

  • Galien a utilisé ce mot dans son second commentaire sur le livre vi des Épidémies d’Hippocrate (Kühn, volume 17a, pages 866‑887), à propos du teint du visage, pâle, plombé ou rubicond, dans les fièvres, en recommandant de saigner les rubiconds jusqu’à l’inanition car atteints de synoque (ou fièvre continue, v. note [3], lettre latine 104), mais sans référence à la grossièreté d’esprit, à la mélancolie ou à la démence sénile. J’ignore donc d’où Guy Patin a tiré ses déductions.

  • Selon Anuce Foës, Hippocrate n’a employé le mot εξερυθρον que pour désigner la couleur rouge des urines et des fèces (page 217, Œconomia Hippocratis, Francfort 1588, v. note [23], lettre 7).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 décembre 1659, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0587&cln=4

(Consulté le 25/04/2024)

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