À Claude II Belin, le 25 août 1660, note 4.
Note [4]

Commentariorum in sublimis Philosophi et incomparabilis Viri Petri Severini Dani Ideam Medicinæ philosophicæ, propediem proditurorum Prodromus. In quo Platonicæ doctrinæ explicantur fundamenta, super quæ Hippocrates, Paracelsus et Severinus : necnon ex antithesi Aristoteles et Galenus sua stabilivere Dogmata. Sub finem Authoris doctrina, febrium exemplo, in praxim reducitur. Hisce selectiorum Chemicorum remediorum, omnibus a Capite ad Calcem affectibus appropriatorum, 40 annorum usu probatorum, sine fuco et jactantia descriptorum, manipulus adjicitur. Opera et studio Willielmi Davissoni, Nobilis Scoti ; Christianissimi Galliarum et Navarræ Regis Consilarii et Medici, domus hortique plantarum Medicinalium, qui Parisiis in suburbio S. Victoris est, olim Præfecti : nunc autem S Regiæ Majestatis Poloniæ et Sueciæ Senioris Archiatri et Chemici : S. Reginalis itidem Majestatis in vulgari Medicina Personæ Medici.

[Préambule des commentaires, à paraître bientôt, sur l’Idée de la médecine philosophique de l’incomparable Danois et sublime philosophe Petrus Severinus. {a} Où sont expliqués les fondements de la doctrine platonicienne, sur laquelle Hippocrate, Paracelse et Severinus ont construit leurs théories ; tout comme sur laquelle, par antithèse, Aristote et Galien ont consolidé leurs propres dogmes. À la fin de l’ouvrage, à partir de l’exemple des fièvres, la doctrine de l’auteur est ramenée à la pratique. À tout cela est ajoutée une gerbe de remèdes chimiques bien choisis, adaptés à toutes les affections, de la tête au pied, éprouvés par 40 années d’expérience, décrits sans fard ni jactance. Par les soins et l’étude de William Davidson, noble Écossais, {b} conseiller médecin du roi très-chrétien de France et de Navarrre, jadis intendant de la Maison et Jardin des plantes médicinales, qui se trouve à Paris dans le faubourg Saint-Victor ; mais maintenant premier archiatre et chimiste de Sa Majesté la reine de Pologne et de Suède, {c} et aussi médecin de la personne de Sa Majesté royale pour la médecine ordinaire]. {d}


  1. Petrus Severinus (1540-1602), médecin paracelsiste danois, est l’auteur d’un traité intitulé Idea medicinæ philosophicæ, fundamenta continens totius doctrinæ Paraselsicæ, Hippocraticæ et Galenicæ [Idée de la médecine philosophique, qui contient les fondements de toute la doctrine paracelsiste, hippocratique et galénique] (Bâle, 1571, in‑4o, pour la première édition).

  2. V. note [1], lettre 275.

  3. Louise Marie de Mantoue, la princesse Marie, v. note [11], lettre 18.

  4. La Haye, Adriaan Vlacq, 1660, in‑4o.

V. note [4], lettre 574, pour les Œuvres complètes de Johann Wier.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 25 août 1660, note 4.

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(Consulté le 28/03/2024)

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