À Charles Spon, le 22 juin 1668, note 4.
Note [4]

Parenthèse ajoutée par Guy Patin dans la marge, où « il » désigne Philippe Mancini, duc de Nevers, frère d’Hortense, duchesse Mazarin, en grande dispute avec son mari, le duc de La Meilleraye-Mazarin.

Dans les Mémoires qu’on lui attribue, Hortense Mancini a conté par le menu (page 67) tous les rebondissements de sa fuite en Italie le 13 juin 1668, déguisée en homme, en seule compagnie d’une de ses servantes, Ninon, et d’un valet de son frère dénommé Narcise :

« Je courais une étrange carrière ; et je vous avoue que, si j’en avais prévu toutes les suites, j’aurais plutôt choisi de passer ma vie entière entre quatre murailles et de la finir par le fer ou par le poison que d’exposer ma réputation aux médisances inévitables à toute femme de mon âge et de ma qualité qui est éloignée de son mari. »

La sœur qu’Hortense allait rejoindre en Italie était Marie Mancini, princesse Colonna.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 22 juin 1668, note 4.

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(Consulté le 23/04/2024)

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