Note [4] | |
François Joulet (1550-1627), sieur de Châtillon, fut successivement nommé aumônier ordinaire du roi Henri iv (1593), chantre et chanoine d’Évreux (1601), prédicateur ordinaire du roi (1602), puis coadjuteur de l’évêque de Coutances (1603, avec promesse de succession future qui ne fut pas tenue). Il a publié :
L’autre principal souvenir qu’il a laissé est lié à son rôle dans la fondation de l’hospice parisien des Incurables, {a} mis en lumière par Léon Brièle dans son livre intitulé De l’Origine de l’Hospice des Incurables : François Joulet de Châtillon (Paris, Imprimerie nationale, 1885, in‑8o). On y lit ces détails sur la famille de Joulet (pages 6‑7) : « Un certain Pierre Joulet, seigneur de Bellival en Picardie, ruiné par les guerres qui, au xvie siècle, désolèrent cette province, se serait établi à Rosny-sur-Seine, près de Mantes, chef-lieu d’une seigneurie appartenant à la famille de Vendôme, et dont l’administration lui aurait été confiée. Plus tard, Pierre Joulet serait venu habiter Mantes où il aurait exercé le commerce, action jugée alors basse, roturière, et qui entraînait la dérogeance.Une notice ultérieure intitulée Les Inscriptions de l’Hôpital de la Charité, signée Ern. Coyecque (Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’ïle-de-France, Paris, Honoré Champion, 17e année, 1890, pages 165‑166), décrit la famille Joulet, mais en supposant que François était petit-fils et non fils de Pierre, le marchand de Mantes. Ces deux sources insistent sur la richesse et la charité de François Joulet : il fit plusieurs donations en faveur des jésuites du faubourg Saint-Germain, de l’Hôpital de la Charité, ou de la « chaire de lecture et controverse contre les hérésies et les schismes » qu’il fonda au Collège de Navarre. « Par son testament, en date du 11 novembre 1625, François Joulet institua l’Hôtel-Dieu de Paris son légataire universel ; sa fortune devait être consacrée à l’établissement d’un hospice spécial pour les maladies incurables. » Je ne suis donc parvenu à identifier avec certitude ni le père de François Joulet (peut-être frère ou fils de Pierre), ni le frère du dit François qui lui survécut . V. note [20], lettre 146, pour Jacques Davy Duperron, cardinal en 1604, et évêque d’Évreux de 1592 à 1606. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Borboniana 9 manuscrit, note 4. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8210&cln=4 (Consulté le 20/04/2024) |